KAD, Kelc’h an Dael, (Cercle du Parlement), est une association bretonne ouverte à tous les patriotes et démocrates bretons de gauche(s) comme de droite(s), qui acceptent que toute divergence d’opinion interne soit réglée par le vote souverain, dans le but d’uvrer ensemble, en toute fraternité et convivialité, pour la création ou le réveil d’un Parlement de Bretagne.
KAD n’est pas un parti breton de plus, mais un lieu de rencontre et de coordination de tous les Bretons et partis bretons désireux de faire l’UNION!
KAD ne prétend pas être le Parlement de Bretagne, mais l’association logistique qui va, avec l’aide de toutes les bonnes volontés, mettre en place les conditions électives et démocratiques pour créer ce Parlement de Bretagne.
KAD, Kelc’h An Dael, est né d’une réunion à Quimper le 31 mars 2012, après la manifestation en faveur de la langue bretonne, de trente et un Bretons et Bretonnes d’horizons politiques différents, ayant en commun l’amour de leur pays, le désir ardent de le défendre et de lui redonner force et vigueur dans un Parlement Breton d’union nationale, lieu démocratique d’échange entre toutes les forces vives de l’Emsav. Deux autres réunions suivirent à Carhaix et à Pontivy, où l’ensemble des présents, membres des droites et gauches bretonnes ou non encartés, ont débattu en parfaite harmonie, sans aucun conflit ou écart de langage, conscient de l’intérêt primordial en jeu, et où toutes les décisions ont été prises à l’unanimité, dont celle de créer l’association KAD, Kelc’h An Dael, (Cercle du Parlement), association logistique pour la création d’un Parlement Breton. La déclaration a été faite le 2 mai à la sous-préfecture de Fougères, et est parue au journal officiel du 30 juin 2012 page 2889 au n° 675, avec pour objet : « Rassembler les Bretons dans une réflexion démocratique, organiser et coordonner les actions des personnes et des associations adhérentes ».
KAD est actuellement composée d’une vingtaine de membres, dont la grande majorité sont sans étiquettes politiques, justes bretons patriotes et démocrates.
KAD, Kelc’h An Dael, est une association ouverte à tous les patriotes et militants bretons qui acceptent de signer la Charte de KAD en onze points donnée ci dessous. Un règlement intérieur est en cours de rédaction, quant à la procédure démocratique à appliquer pour constituer un Parlement Breton. La cotisation annuelle est de 20 euros, et un cv accompagné d’une lettre de motivation est demandé à chaque futur adhérent dont la cooptation est décidée en Conseil d’administration.
Charte de KAD, Kelc’h An Dael / Cercle du Parlement :
Présentation de KAD:
Nous, patriotes et démocrates bretons, en notre nom propre ou en celui d’associations bretonnes que nous représentons au sein de KAD, nous signons cette présente charte dans un esprit de concorde et d’union pour la défense des libertés bretonnes.
KAD, Kelc’h An Dael, ( Cercle du Parlement) , est une association loi de 1901, créée afin de mettre en place un Parlement de Bretagne, réunissant les Bretons démocrates de gauche comme de droite, sans polémiquer sur nos divergences de forme ou de fond, seulement préoccupés de ce qui nous rassemble : la volonté de nous unir pour faire entendre de façon efficace la voix de Breizh, pour parfaire la coordination entre les associations militantes ainsi qu’entre les Bretons eux-mêmes, et donc pour aller vers une vraie démocratie en Bretagne, garante des droits inaliénables de notre peuple breton.
Les valeurs et idéaux de KAD :
L’adhésion à KAD implique l’acceptation des onze valeurs et idéaux ici présentés :
1/ La reconnaissance et la défense de la Bretagne, Breizh, dans son intégrité culturelle, linguistique, historique, territoriale, politique, économique, écologique, et autres
2/ La liberté d’élire un Parlement breton pour asseoir cette reconnaissance et cette défense dans un esprit démocratique, où la discussion entre avis contraires est conclue par un vote souverain devant lequel tous les avis s’ajustent, rendant impossible un conflit de désunion.
3/ La volonté à terme de recouvrer nos libertés bretonnes perdues, les situant quelque part entre autonomie et indépendance, en fonction du choix populaire que prendront nos compatriotes bretons sur l’impulsion de notre Parlement et de l’ensemble des partis politiques bretons.
4/ La volonté à terme de restaurer l’Etat breton, de le moderniser afin de permettre conformément à la tradition bretonne et à la tradition européenne du 21ème siècle, le respect de l’être humain, la défense des droits naturels et imprescriptibles de chaque individu, ainsi que les droits collectifs de notre nation bretonne, bafoués depuis l’annexion militaire de 1488, l’annexion diplomatique de 1532, et enfin depuis l’interdiction illégale de siéger, prise la nuit du 4 août 1789, à l’encontre des parlementaires bretons qui n’ont jamais dissous leur assemblée.
5/ Le respect de la parole et des actes des citoyens bretons s’ils ne portent pas préjudice ni à autrui, ni à notre nation Bretonne, et donc le plaidoyer pour une société démocratique bretonne qui respecte les opinions et la transparence.
6/ La gestion rigoureuse des finances publiques bretonnes où l’interdiction de déficit ou d’emprunts auprès d’organismes privés en temps de paix sera respectée. L’emprunt populaire breton sera privilégié.
7/ La responsabilité et la liberté en matière sociale, fiscale et du travail où le contrat entre parties consentantes doit être privilégié par rapport à la législation tant que le droit fondamental n’est pas touché.
8/ Le principe de subsidiarité, où seules les fonctions régaliennes doivent automatiquement accéder légitimement au financement public par l’ensemble des citoyens. Les autres fonctions, sociales et de solidarité, sont définies par le Parlement selon les besoins et nécessités du moment.
9/ La reconnaissance de tous les textes internationaux sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales signés par l’Etat Français, en y ajoutant l’ensemble des textes sur les droits spécifiques aux minorités nationales, à l’autodétermination des peuples, aux droits de l’enfant et aux libertés fondamentales jugés indispensables par l’Union-Européenne d’être ratifiés pour une adhésion à l’Union-Européenne.
10/ La liberté d’un être humain s’arrêtant là où commence celle des autres, la Loi Bretonne et l’État Breton se doivent d’intervenir sans arbitraire, exclusivement face aux abus criminels illégaux, seul cas où la coercition de l’Etat breton est légitime, pour le bien de tous.
11/ La liberté de culte en Bretagne, athéisme compris, est acceptée, à condition qu’elle soit vécue sereinement hors contraintes sectaires et prosélytismes caractérisés. Les religions ou spiritualités historiques de la Bretagne et des Bretons sont le Druidisme et le Christianisme Celtique.
Les objectifs immédiats de KAD :
KAD a pour objectifs simples et immédiats:
– Créer un Parlement de Bretagne (selon le règlement intérieur), où se décidera l’avenir de notre pays, Breizh, de notre destin breton.
– Pouvoir y rassembler tous les courants bretons démocrates, de droite comme de gauche, régionalistes, autonomistes, fédéralistes, indépendantistes
hors idéologies jacobines néo-colonialistes.
– Coordonner les actions des associations adhérentes librement consenties, dans une organisation confédérale.
KAD n’a aucun pouvoir de contrainte sur les associations adhérentes dès lors que celles-ci respectent la charte. Le non-respect des valeurs de la présente charte entraîne une sanction selon les formes décrites dans les statuts.
Les moyens de KAD :
Les membres de KAD utilisent tout moyen pacifique et démocratique qu’ils considèrent utiles à l’atteinte des objectifs à la seule condition que les moyens utilisés soient légaux et/ou légitimes au regard des valeurs de la charte.
La présente charte de KAD en langue française a (aura) sa fidèle traduction en langue bretonne (en cours de traduction) et en gallo (cherchons traducteur). Elle pourra évoluer dans le temps, et sa présente première version a été ratifiée le 2 septembre 2012 par l’ensemble des membres fondateurs de KAD.
Pour KAD,
JLLC le 13/9/2012